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Raphaël Zarka résidence de mai à juillet 2016

 

Pendant la résidence de Raphaël Zarka :


Exposition personnelle au Musée Sainte Croix à Poitiers  : Raphaël Zarka une création. Manuel de sculpture instrumentale (Fondation I) du 21 mai au 28 août 2016. www.poitiers.fr

Les œuvres réalisées pendant la résidence à Saché ont été présentées lors d’une exposition en septembre 2016, aux Abattoirs, Musée d’art Moderne et Contemporain de Toulouse, puis lors d'une exposition personnelle au BPS22 Musée d'art de la Province de Hainaut à Charleroi (Belgique) au printemps 2017.

Raphaël Zarka a souhaité inviter l'artiste plasticien et musicien Jason Glasser pour une performance sonore, qui s'est déroulée lors de la visite d'atelier de la fin de résidence  :

Jason Glasser (Photo) (Connecticut, Etats-Unis, 1968) vit et travaille en France. Sa carrière artistique a commencé au début des années 2000 par une installation de peinture à P.S.1 Contemporary Art Center à New York. Ses œuvres sont présentes dans les collections françaises : Les Abattoirs Musée d'Art Contemporain de Toulouse et le FNAC. Ses projets récents portent sur un décor de scène pour Sur les chemins de Patti Smith,  performance de Jason Glasser en collaboration avec l’écrivain Marie Modiano et le musicien Peter von Poehl présenté à la Philharmonie de Paris en 2015. Glasser a récemment créé des dessins textiles pour la créatrice de mode Vanessa Seward et il a également enregistré une collaboration musicale avec Sophie Glasser et Étienne de Crécy.

Raphaël Zarka est né en 1977, à Montpellier, il vit et travaille à Paris.

Raphaël Zarka est à la fois photographe, sculpteur et vidéaste. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au Skateboard.
La démarche de Raphaël Zarka fait référence à la science, l'industrie, la philosophie, à la recherche perpétuelle de nouvelles trajectoires, il collectionne les formes, s'inspirant de formes existantes, qui deviennent autant de prétextes à concevoir des liens entre des époques, des disciplines, des pratiques, des idées.


Ces formes peuvent être minimales, géométriques, elles restent reconnaissables mais isolées de leur contexte. L'artiste doit alors se les réapproprier, les repositionner dans ses propres créations. Certaines formes sont en lien avec des sites que l'artiste a découvert et exploré, tel un archéologue. Elles seront l'objet de recherches et de documentations extrêmement précises. La démarche de Raphaël Zarka consiste alors à identifier les différents types de formes, les rassembler, les étudier, elles deviennent alors des objets de culture, disséminés dans l'espace et dans le temps. Certaines ont été pensées construites et théorisées dans les siècles passés, comme des modèles de mesure et de compréhension du monde, tissant un réseau de connections mystérieuses entre sciences, arts et culture populaire.
Ainsi, Raphaël Zarka recense les analogies qui peuvent exister entre les instruments imaginés par Galilée pour étudier les mouvements du corps dans l'espace, les dispositifs de pratique du skateboard, la sculpture minimale, la vis sans fin, Archimède, ou encore le motif torsadé des cheminées britanniques du XVIème siècle.
Pour chaque forme choisie, l'artiste réalise une série de sculptures en la réinterprétant. Ainsi, «  Les Prismatiques  », cette collection – qui fonctionne comme un répertoire de formes - présente l'assemblage de 36 clés de châssis, produites en bois brut, massives, imposantes, elles peuvent être identifiées à des totems.
Par la pratique de la réplique, l’artiste nous dévoile plusieurs significations pour une même forme, comme pour jouer sur un inconscient collectif qui engloberait aussi bien la culture urbaine du XXIe siècle que les inventions humanistes de la Renaissance.

Raphaël Zarka a appréhendé l’Atelier Calder comme un espace expérimental, pas simplement un atelier dans lequel on produit une œuvre, mais l’atelier comme premier espace de l’expérience de la sculpture. Pendant sa résidence, Raphaël Zarka a expérimenté et conçu un ensemble d'œuvres modulaires, à partir des recherches menées par le mathématicien et cristallographe allemand Arthur Schönflies (1853 – 1928), qui l'ont amené à créer une série de sculptures en pierre, dont un élément a pu être présenté pour la visite d'atelier qui s'est déroulée à la fin de son séjour.

Raphaël Zarka est diplômé de l'école nationale des beaux-arts de Paris, récompensé par la Fondation Ricard en 2008, lauréat de la Villa Medicis en 2010, il a exposé dans de nombreuses institutions en France et en Europe. Récemment plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées au Musée régional d'art Contemporain Languedoc-Roussillon à Sérignan (2013), Les Prismatiques à la Galerie Michel Rein (2012), Le Tombeau d'Archimède, le Grand Café Centre d'art contemporain de Saint-Nazaire (2011), Principles of Roman Knowledge, Pastificio de Cerere, Rome, (2011) ou encore au Frac Alsace, Sélestat (2010). Il a participé à de nombreuses expositions de groupe, More Power, Museum de Fundatie, Zwolle, Hollande, Avec et sans peinture, MACVAL, Vitry sur Seine (2014), La dernière Vague, Friche de la Belle de Mai, Marseille (2013), exposition des Lauréats du Prix Marcel Duchamp, Musée des beaux-arts de Libourne (2013).

Photos: Corinne Bouvier, Guillaume Blanc

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