Jessica Stockholder est née en 1959 à Seattle, elle vit et travaille à New York.
Depuis les années 80, son travail a fait l’objet de plusieurs publications et d’acquisitions publiques. Ses oeuvres ont été diffusées sur la scène internationale à New York, notamment, au Dia Center for the Arts, au Whitney Museum of American Art, à Londres, à Paris au Centre Georges Pompidou et à la 47e Biennale de Venise. Parallèlement à son travail de création, elle enseigne à l'Université de Yale aux États-Unis.
Le travail de Jessica Stockholder peut prendre la forme d’installations monumentales ou de plus petites tailles, mais toutes sont construites à partir d’objets du quotidien, récupérés, assemblés, scotchés parfois recouverts de tissus ou d’aplats de peinture.

Ce qui intéresse Jessica Stockholder c’est de concevoir ses installations en fonction de la couleur, du volume, de la surface et de la composition, notions inhérentes à la peinture. La couleur est souvent utilisée par apposition de teintes complémentaires, créant un jeu de tensions multiples à même de structurer un lieu.
À l’Atelier Calder, Jessica Stockholder a réalisé deux installations exposées simultanément l’une au musée des beaux-arts de Nantes, et la seconde au musée Picasso à Antibes.
Ces deux œuvres sont conçues comme des ensembles architecturaux en lien avec le lieu qui les accueille où l’équilibre entre des éléments disparates est soigneusement orchestré. À Nantes, Nit Picking Trumpets of Iced Blues Vagaries est composée d’un immense empilement de seaux, ce volume imposant répond à l’espace de la Salle Blanche, plus classique à l’image de l’architecture du musée. Pour l’installation d’Antibes, l’espace est beaucoup plus délicat, aussi l’œuvre est plus linéaire, comme un dessin dans l’espace.

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Photos : André Morin, Guillaume Blanc