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Corban Walker, résidence d'octobre à décembre 2015 

Corban Walker est né en 1967 à Dublin. Il vit et travaille à New-York.

Corban Walker réalise des sculptures en lien avec l’architecture et l’espace, parfois à grande échelle, il utilise des matériaux industriels comme l’acier, l’aluminium, ou le verre. Corban Walker mesure 1,20 m, cela implique une relation toute particulière entre l’artiste et l’espace, déterminante dans sa démarche artistique. Associant les concepts de l’architecture et du minimalisme, Corban Walker fait souvent référence à l’environnement culturel et philosophique où il implante ses œuvres, et encourage les spectateurs à réfléchir sur la façon dont ils naviguent et interagissent sur leur environnement.

Il investit avec minimalisme les sites où il installe ses œuvres et accorde une grande attention aux modifications de l’espace qu’impliquent ses sculptures en matière de proportion et d’équilibre.

À l'Atelier Calder, Corban Walker a réalisé plusieurs œuvres en lien les unes avec les autres, d'ailleurs il a choisi de donner un seul titre pour l'ensemble de cette installation : « Short Minute Matter », dont la plus marquante se développait dans l'espace de l'atelier, matérialisée par des éléments de guidage, dont la configuration s'apparentait à un labyrinthe. Cette installation minimaliste, divisait radicalement l'espace de l'atelier. La présence de cette installation, invitait les spectateurs à se rendre d'un point à un autre de l'atelier en suivant un itinéraire précis, qu'ils devaient deviner puis expérimenter. À travers la mise en place de ce labyrinthe, l'artiste exerce un contôle sur le déplacement des spectateurs dans l'espace, car ils étaient contraints d'emprunter ce parcours presque invisible pour découvrir la seconde partie de l'installation.

Les autres projets développés par Corban Walker interrogeaient la notion de construction architecturale, tout en poursuivant sa réflexion sur la définition d'une échelle. Il a utilisé également le cube comme élément de construction, qu'il a décliné dans différentes matières.

La construction en métal, formée de petits cubes tous identiques, est très proche d'une construction architecturale urbaine, alors que son échelle est plus proche de celle d'une maquette. Corban Walker joue sur la transparence des cubes, en fonction du point de vue d'observation, les structures sont à la fois dissimulées mais en même temps partiellement révélées.

Corban Walker a utilisé le principe du jeu de gigogne pour la sculpture en aluminium, au contraire des autres installations qui utilisaient une forme simple (le cube), ici on est face à une forme géométrique complexe, issue d'un processus de création que l'on devine presque accidentel. La complexité de la technique de fabrication, (rivets, découpes, pliages) et la répétition d'une même forme à une échelle différente, soulignent la complexité de cette structure.

Corban Walker implique le spectateur ou l'espace d'exposition pour en exprimer sa représentation, qui reflète également la compréhension de notre environnement. C'est pourquoi, très souvent, ses sculptures abordent des thèmes comme la répétition, la transparence, la grille, devenant des assemblages à multifacettes.

Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées aux Etats-Unis et à New York au Saint Carthage Hall, Lismore Castle Arts Irlande, Flag Art Foundation New York, (2011) Galerie Pacewildenstein à New York (2012). Il a représenté l'Irlande lors de la 51ème biennale de Venise en 2011. 

 

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